Chronique album The Fugitive Kind "stone age"

The Fugitive Kind « Stone Age » (Yap/Modulor)

The Fugitive Kind est né du besoin de peindre, afin d’expérimenter cette sensation de liberté, de la toile vierge au cadre final. Quatre ans après le second album de son groupe Overhead, Nicolas Leroux, alias The Fugitive Kind (un nom emprunté au film de Sydney Lumet, en français « L’homme à la peau de serpent », un rôle sublime pour Marlon Brando en musicien vagabond), nous offre « Stone Age ».Après deux expériences en groupe, il s’engage dans une aventure en solitaire : auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste, Nicolas s’installe dans son studio et y campe ferme pendant trois ans. Pas une note, pas une fraction d’atome de voix ne lui échappe. Le truc, avec les traversées en solitaire, est qu’il faut passer les caps, sans cesse éviter l’échouage, les nuits sans fin, et puis finalement, au bout du voyage, la lumière crépusculaire et l’impression sereine d’avoir réussi son pari. La signature sonore de l’album reste proche de celle d’Overhead, mais le travail sur les voix marque le changement. Leroux est passé maître en architecture vocale et le prouve au détour de chaque chanson. 

Cet album comprend dix titres. Il a été entièrement écrit, joué, chanté, arrangé, enregistré et produit par Nicolas Leroux. Sur scène, The Fugitive Kind est un vrai groupe : Nicolas Leroux (chant, guitare) y est accompagné par ses deux anciens comparses d’Overhead, Richard Cousin (basse, chœurs) et Cyril Tronchet (batterie), ainsi que par Steffen Charron de Landscape (guitare et chœurs) et Benoît Guivarch de Carp (guitare et chœurs).

Discographie avec Overhead : « Silent Witness » (2002, Naïve) et « No Time Between » (2004, Naïve).

Infos et titres en écoute sur : http://www.myspace.com/lodestarmusic

Agnès Vair pour Radio Campus Grenoble et le G'NER